Djamel Tatah

Zoulikha Bouabdellah

01.02.2022 – 23.03.2022

Dans une peinture sobre et épurée, Djamel Tatah livre une représentation de l’homme contemporain qui affirme sa présence au monde. A partir de la réalité, des situations les plus ordinaires aux événements qui marquent l’actualité, il peint des figures humaines, à l’échelle du corps, suspendues dans le temps, plongées dans le silence et qui semblent n’appartenir à aucun lieu défini. Réévaluant la solitude comme vertu, l’artiste tente de dépasser la réalité pour expérimenter, au moyen de la couleur, de la lumière et du trait, son sentiment d’être au monde.

« Ma peinture est silencieuse. Imposer le silence face au bruit du monde, c’est en quelque sorte adopter une position politique. Cela incite à prendre du recul et à observer attentivement notre rapport aux autres et à la société. »

L’artiste franco-algérien a étudié à l’Ecole des Beaux-arts de Saint-Etienne entre 1981 et 1986. Il enseigne à l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris depuis 2008.

 

Zoulikha Bouabdellah est une artiste pluridisciplinaire franco-algérienne qui explore diverses techniques dont la photographie, la vidéo, le dessin et l’installation. Après avoir grandi à Alger, elle s’installe en 1993 en France et obtient son master en 2002 à l’ENSBA Paris-Cergy.

Ses œuvres offrent une réflexion sur les impacts de la mondialisation, analysant la culture, la production et l’industrialisation. Elle interroge les enjeux mondiaux liés à la sexualité, aux conflits ou au statut des femmes en juxtaposant ces dynamiques géopolitiques à des représentations d’icônes, de motifs et d’ornements. En 2003, elle réalise la vidéo Dansons (Let’s Dance), dans laquelle les cultures française et algérienne fusionnent, avec la mise en scène d’une danse du ventre sur la Marseillaise, l’hymne national français. En 2005, son travail est présenté dans l’exposition phare Africa Remix au Centre Georges Pompidou (Paris). En 2008, elle est sélectionnée pour le festival Paradise Now ! Essential French Avant-garde Cinema 1890-2008 à la Tate Modern (Londres).

« Je n’ai aucune intention de défendre l’antinomie ; Je préfère l’idée de cohésion. »

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