Qiu Shihua

01.12.2006 – 31.12.2006

Depuis le début des années 80, Qiu Shihua peint essentiellement des paysages. Cette peinture à l’huile relève d’une perspective spatiale liée à l’art européen et ramenée au discours de la nature dans la peinture traditionnelle chinoise.

Extrait de The Sky in the Landscape, Chang Tsong-zung, 2000

« Les paysages de Qiu Shihua sont proches d’un ciel vide. Ils changent avec l’état d’esprit du spectateur, […]. Ce sont des paysages existants, souvent de simples champs et plaines émergeants dans le ciel. Paysage et ciel ne sont pas divisés, mais miroir l’un de l’autre. […]

L’expérience visuelle de l’art de Qiu Shihua suggère une dimension visionnaire, ou peut-être même une allusion au sublime. Comment ses peintures possèdent-elles cette mystérieuse qualité ? Elles ne sont après tout que des scènes de la nature. Mais elles supposent que nous sommes capables de comprendre la qualité magique de scènes subtiles […] pouvant être prises pour des vues mystérieuses de la nature […]

Le succès artistique de Qiu Shihua est d’avoir évité le fossé séparant la représentation (une illusion de la réalité) et l’expérience de la réalité. La mystérieuse présence de la nature est évoquée en testant les limites de la représentation illusoire, le spectateur est mis en contact avec quelque chose  plus substantiel que représentatif. […] »

Partager