Stephane Graff.

« Black Box »

10.05.2007 – 02.06.2007

La série « Black Box » comprend principalement des peintures à l’huile monochromes photoréalistes. Elles représentent souvent de grands groupes de personnes ou d’individus et sont dérivées de photographies trouvées.

Le motif « Black Box » peint sur les yeux des sujets a été associé à la fois aux « structures du nihilisme minimaliste » et à la censure dans la presse. Graff avait également l’intention de faire référence à des peintures noires telles que celles de Malevich et Reinhart.

Le thème de la dissimulation dans le travail de Graff peut être retracé à ses « Constrictions » antérieures, ainsi que dans sa série « Mummification » ;  une œuvre pour laquelle, selon Pieroni, la collection de momies anciennes et de reliques funéraires du British Museum était l’occasion de « réfléchir sur la relation complexe entre la dissimulation et le sacré ».

Parmi les peintures « Black Box » plus conceptuelles de Graff figurent celles des espaces encadrés.

Dans sa peinture du bureau de Freud, se trouve un miroir encadré que Graff a rempli de peinture noire. Ce miroir a été utilisé pour traiter les patients agoraphobes et a été interprété comme un espace où les peurs et les désirs projetés se manifestent fréquemment.

Dans l’œuvre « Louvre 1 » (Mona), une foule de personnes est réunie autour de la Joconde, remplacée par une toile noire. L’image de cette toile noire se répète sur les écrans d’affichage des appareils photo numériques des foules. Pieroni lit cette photo comme exprimant « trop de spectateurs borgnes devant un tableau ; trop de vision, pas assez de vision ».

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